top of page
Rechercher

Le Radeau de la Méduse : une seule voix, un tableau,mille émotions !

  • Photo du rédacteur: Lycée Bossuet-Notre-Dame Journal
    Lycée Bossuet-Notre-Dame Journal
  • 23 mars
  • 2 min de lecture

Nous avons assisté à la pièce « Le Radeau de la Méduse », une pièce originale et marquante, portée par une seule actrice sur scène : Anne CANGELOSI ! Pendant un peu plus d’une heure, elle nous parle du célèbre tableau de Théodore Géricault, qui représente les survivants du naufrage de la frégate, La Méduse, en 1816.


Seule face au public, sans décor ni costume spectaculaire, l’actrice capte notre attention du début à la fin. Avec une présence impressionnante et une grande énergie, elle nous guide à travers le tableau, en décrivant chaque détail, du plus visible au plus discret. Elle montre ainsi que rien n’est laissé au hasard par le peintre : chaque regard, chaque geste, chaque ombre a un sens. Elle nous fait comprendre que derrière cette œuvre se cachent des choix importants, porteurs de messages forts sur la souffrance humaine, la survie, l’injustice et les inégalités sociales.


Ce qui rend cette pièce encore plus vivante, c’est l’humour. Avec des touches ironiques, des anecdotes surprenantes et un ton parfois léger, la comédienne parvient à faire passer des messages profonds sans jamais ennuyer son public.


La pièce est également très interactive : l’actrice s’adresse souvent au public, pose des questions, provoque des réactions.


À travers ses mots, on redécouvre le tableau comme si on le voyait pour la première fois. Elle nous fait entrer dans l’œuvre, dans les histoires des personnages, dans les choix du peintre. Elle transforme un cours d’histoire de l’art en une expérience vivante, sensible et engagée.


Cette pièce, à la fois simple et riche, nous fait aussi réfléchir. Elle montre qu’avec une seule voix et un tableau, on peut faire résonner toute une époque, et poser des questions toujours actuelles sur le pouvoir, la société et la mémoire.

Julia GALANT, Joumana LEVI-DAOU et Nina SIMON.



 
 
 

Comments


bottom of page